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23/03 - Les cryptomonnaies, un danger pour les consommateurs selon le gouvernement américain 🇺🇸
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📖 Temps de lecture : 4 minutes
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① Les cryptomonnaies, un danger pour les consommateurs selon le gouvernement américain 🇺🇸
② L'Inde pourrait devenir le leader mondial des cryptomonnaies cette année 🇮🇳
③ SushiSwap dans le viseur de la SEC – Le régulateur s'attaque-t-il désormais aux DEX ? 🍣
① Les cryptomonnaies, un danger pour les consommateurs selon le gouvernement américain 🇺🇸 (Source)
Le président Joe Biden a transmis au congrès son rapport économique, qui contient entre autres le rapport annuel des conseillers économiques du gouvernement. Fait rare, le Bitcoin (BTC) et les cryptomonnaies sont beaucoup mentionnés, et pas sous un jour particulièrement positif.
Le gouvernement américain voit dans les cryptomonnaies « surtout des investissements spéculatifs ». Selon le rapport, beaucoup d’actifs cryptos n’ont pas de valeur fondamentale, ce qui explique pourquoi ils sont si volatils.
La suite du rapport présente l’écosystème crypto comme un repaire de truands, qui mettrait en danger les consommateurs américains :
« Beaucoup de participants à l’industrie des crypto-actifs ne se soumettent pas aux lois et régulations existantes, et certaines des activités courantes les plus illégales de l’industrie sont des arnaques destinées spécifiquement aux investisseurs particuliers. »
Par ailleurs, le rapport soulève la question des actifs crypto qui seraient des « titres financiers » (securities). Cela n’est pas anodin : il y a quelques jours, le président de la SEC Gary Gensler avait qualifié l’Ether (ETH) de « security ». C’est sur ce point que s’articule une partie des régulations à venir aux États-Unis. Si les cryptomonnaies de ce type sont considérées comme des securities, elles devront se soumettre aux exigences de la SEC, et celles-ci seront un frein considérable pour l’écosystème.
② L'Inde pourrait devenir le leader mondial des cryptomonnaies cette année (Source)
Si le bitcoin prend du terrain en Argentine suite à un taux d’inflation de 100 %, l’adoption de l’invention de Nakamoto avance particulièrement bien dans un tout autre pays. Il ne s’agit pas d’un pays des Amériques, mais de l’Inde.
Selon une étude de Statista, l’Inde pourrait abriter la moitié des utilisateurs de cryptomonnaies à la fin de cette année. Les entreprises fintech, l’adoption de méthodes de paiements mobiles et la popularité croissante de paiements numériques dans le pays ont le potentiel de favoriser une telle croissance selon les auteurs du rapport.
En effet, les portefeuilles mobiles et des plateformes de paiement numérique facilitent les transactions en cryptomonnaies. Bien que le gouvernement indien soit encore sceptique à l’égard des cryptomonnaies, certains signes indiquent qu’il s’ouvre de plus en plus au secteur.
En 2021, le gouvernement a proposé des amendements à la loi sur les entreprises exigeant la divulgation de tout investissement en cryptomonnaies. Il s’agit là d’une évolution majeure lorsqu’on sait qu’en 2018, la Reserve Bank of India (RBI) avait interdit aux banques de traiter avec les sociétés crypto.
③ SushiSwap dans le viseur de la SEC – Le régulateur s'attaque-t-il désormais aux DEX ? 🍣 (Source)
La campagne de la SEC, et de son président Gary Gensler, est engagée depuis plusieurs mois. Le régulateur américain examine les entreprises liées aux cryptomonnaies qui proposent des services sur le territoire, en particulier les plateformes d'échange. Jusque là, les plateformes d'échanges décentralisées, ou DEX, étaient cependant épargnées - par nature, elles ne reposent pas sur une entité centralisée, à l'inverse d'une Binance ou d'une Coinbase par exemple.
Pour rappel, SushiSwap est gouverné par une organisation autonome décentralisée, ou DAO. Ces organisations sont au coeur du Web3, et permettent de gérer la gouvernance de projets de manière collective, sans qu'une entité centrale soit en jeu. Cela repose sur des smart contracts, qui permettent de procéder à des votes ou prendre des décisions sans qu'un organe centrale ne soit aux manettes.
Se pose donc la question de savoir s'il est possible d'assigner à comparaître une entité aussi large. Qui est responsable ? S'agit-il de tous les détenteurs du token de gouvernance ? D'une figure phare comme Jared Grey ? Pour rappel, ce dernier a un rôle organisationnel mais ne prend pas de décisions et n'existe pas dans une hiérarchie au sens classique du terme.
L'initiative de la SEC pourrait donc être vue comme une première étape pour apporter une réponse à cette question. Par cette assignation à comparaître, elle en effet semble juger que SushiSwap repose sur une personne - celle qui a le rôle de figure phare. Par ailleurs, SushiSwap précise que le fonds de défense servira à couvrir « les contributeurs clés » qui ont participé au projet depuis Sushi 2.0. Une définition nécessairement vague donc, qui montre bien le cas particulier dans lequel le protocole se trouve.
On se retrouve dès demain matin pour les prochaines news cryptos ! 😍
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